Dès l'aéroport en "préfabriqué", dont le tapis à bagages est réduit à une table recouverte d'une nappe, jusqu'à la manière dont les gens nous dévisagent dans la rue, tout à Sao Luis nous parait étrange.
Le Routard nous avait promis un centre historique hors du commun, nous trouvons une succession de maisons coloniales décrépies et complètement laissées à l'abandon, une misère évidente et une augmentation générale des prix incompréhensible.
Trêve de lamentations, nous allons siroter tranquilement un petit jus en terrasse, jusqu'à ce qu'un galant personnage vienne nous faire une tirade sur la taille anormale de nos mollets, qui serait celle "d'un homme qui aurait bu trop de cachaça" avant de répéter "jambon, jambon", en pointant du doigt l'objet du dégoût.
Pour couronner le tout, les gens de l'hostel se démènent pour décrocher la palme de la mauvaise humeur, observent nos faits et gestes du coin de l'oeil ( l'autre étant perpétuellement rivé sur la télénovela locale ) et une cliente nous prend en grippe parce que les pluies torrentielles nous ayant obligés à faire sécher notre linge à l'intérieur, font se transformer selon elle, l'hôtel en "favela".
Malaise.
Heureusement, Sao Luis nous livre ses secrets à la nuit tombée.
Malgré les averses, les petits stands de "comida caseira" illuminent la rue, le centre se remplit de lycéens et d'amis qui se retrouvent pour fêter la fin de la semaine.
Dans le marché central, un groupe de pagode (un dérivé de la samba) fait résonner banjos, cavaquinhos et autres percussions. Les bouteilles de Brahma se succèdent et sont propices à de nombreuses rencontres :Rasta et son fils Tiago s'improvisent tuteurs d'un soir pour nous enseigner les rudiments de la samba, rapidement rejoints par Sue-Ellen (oui oui oui) qui termine aussi la soirée en notre compagnie.
Les amplis et les groupes locaux donnent vie au centre.
A l'aube, on part pour le Parc National des Lençois. Si on arrive à se lever.
Le Routard nous avait promis un centre historique hors du commun, nous trouvons une succession de maisons coloniales décrépies et complètement laissées à l'abandon, une misère évidente et une augmentation générale des prix incompréhensible.
Trêve de lamentations, nous allons siroter tranquilement un petit jus en terrasse, jusqu'à ce qu'un galant personnage vienne nous faire une tirade sur la taille anormale de nos mollets, qui serait celle "d'un homme qui aurait bu trop de cachaça" avant de répéter "jambon, jambon", en pointant du doigt l'objet du dégoût.
Pour couronner le tout, les gens de l'hostel se démènent pour décrocher la palme de la mauvaise humeur, observent nos faits et gestes du coin de l'oeil ( l'autre étant perpétuellement rivé sur la télénovela locale ) et une cliente nous prend en grippe parce que les pluies torrentielles nous ayant obligés à faire sécher notre linge à l'intérieur, font se transformer selon elle, l'hôtel en "favela".
Malaise.
Heureusement, Sao Luis nous livre ses secrets à la nuit tombée.
Malgré les averses, les petits stands de "comida caseira" illuminent la rue, le centre se remplit de lycéens et d'amis qui se retrouvent pour fêter la fin de la semaine.
Dans le marché central, un groupe de pagode (un dérivé de la samba) fait résonner banjos, cavaquinhos et autres percussions. Les bouteilles de Brahma se succèdent et sont propices à de nombreuses rencontres :Rasta et son fils Tiago s'improvisent tuteurs d'un soir pour nous enseigner les rudiments de la samba, rapidement rejoints par Sue-Ellen (oui oui oui) qui termine aussi la soirée en notre compagnie.
Les amplis et les groupes locaux donnent vie au centre.
A l'aube, on part pour le Parc National des Lençois. Si on arrive à se lever.
Jeu de dominos sur la place de l´église
Groupe de pagode
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