Difficile de s'imaginer, après deux jours à se ballader dans les iles et s'empiffrer de truite au bord du lac, que le passage de la frontière serait si mouvementé!!
Le Pérou étant actuellement en période d'élection, mineurs et paysans manifestent autour des frontières pour revendiquer -entre autres- de meilleures conditions de travail. Concrêtement, ils construisent des barrages de pierres et font le pied de grue au bord des routes pour empêcher le passage...et ça dure depuis des jours.
Impossible donc d'emprunter la voie terrestre pour rejoindre le Pérou : nous devons prendre un bateau et traverser le lac Titicaca.
Mais, horreur ! Pour des raisons encore obscures à ce jour, les bateaux en direction de Puno (ville Péruvienne en bordure du lac) ne partent pas...
Plan B.
Faire les 8 kilomètres qui nous séparent de la frontière Péruvienne, obtenir un tampon de sortie du pays, revenir sur nos pas, monter dans le premier bateau en partance pour le Pérou.
Alors que posons les pieds à Juli, un bled qui n'a sans doute jamais vu autant de touristes avant cette agitation, nous nous trouvons dans la plus grande clandestinité, n'ayant pu avoir le tampon d'entrée au Pérou. Deux possibilités s'offrent à nous : grimper dans le minibus d'un particulier au milieu de la nuit pour "fuir" à Puno lorsque les manifestants sont chassés par le froid nocturne OU attendre, et prier pour que le lendemain la situation s'améliore et qu'un quelquonque transport pointe le bout de son capot.
Comme la nuit porte conseil, nous prenons nos appartements dans un hostal bien miteux.
Au petit matin, SURPRISE!, ni bateau ni nus, seule une grosse poignée de manifestants qui hurlent autour de la place et sortent violemment les conducteurs de Taxi de leurs véhicules... "NO TRABAJO!!!".
Un rien inquiets, nous nous éloignons du centre et prenons un taxi pour gagner un village moins agité... Nous voilà donc à 6 (7 avec le conducteur) dans un break, Florine dans le coffre avec les sacs. Après trois minutes, le chauffeur évite de justesse un barrage de pierres, les manifestants nous courent après le véhicule en jetant des pierres !
Alors qu'on se croit hors d'atteinte, une fourgonnette nous rattrape, bloque la route, nous fait descendre et ... crève les pneus du taxi !
Les jambes flageolantes et le coeur bondissant nous effectuons donc les 2 kilomètres qui nous séparent du village, à pied et bien chargés.
Un second Taxi s'arrête à notre niveau. Un peu échaudés de notre première tentative, nous hésitons à monter mais il nous assure qu'il connait des petits chemins alternatifs... C'est reparti pour un tour !! Après une pause essence, une mini interview par Radio Onda Azul et "l'appel à un ami" du Taxi pour prendre la température du secteur, nous arrivons sans emcombres à Ilave, où nous prenons enfin notre bus pour Puno !
Le Pérou étant actuellement en période d'élection, mineurs et paysans manifestent autour des frontières pour revendiquer -entre autres- de meilleures conditions de travail. Concrêtement, ils construisent des barrages de pierres et font le pied de grue au bord des routes pour empêcher le passage...et ça dure depuis des jours.
Impossible donc d'emprunter la voie terrestre pour rejoindre le Pérou : nous devons prendre un bateau et traverser le lac Titicaca.
Mais, horreur ! Pour des raisons encore obscures à ce jour, les bateaux en direction de Puno (ville Péruvienne en bordure du lac) ne partent pas...
Plan B.
Faire les 8 kilomètres qui nous séparent de la frontière Péruvienne, obtenir un tampon de sortie du pays, revenir sur nos pas, monter dans le premier bateau en partance pour le Pérou.
Alors que posons les pieds à Juli, un bled qui n'a sans doute jamais vu autant de touristes avant cette agitation, nous nous trouvons dans la plus grande clandestinité, n'ayant pu avoir le tampon d'entrée au Pérou. Deux possibilités s'offrent à nous : grimper dans le minibus d'un particulier au milieu de la nuit pour "fuir" à Puno lorsque les manifestants sont chassés par le froid nocturne OU attendre, et prier pour que le lendemain la situation s'améliore et qu'un quelquonque transport pointe le bout de son capot.
Comme la nuit porte conseil, nous prenons nos appartements dans un hostal bien miteux.
Au petit matin, SURPRISE!, ni bateau ni nus, seule une grosse poignée de manifestants qui hurlent autour de la place et sortent violemment les conducteurs de Taxi de leurs véhicules... "NO TRABAJO!!!".
Un rien inquiets, nous nous éloignons du centre et prenons un taxi pour gagner un village moins agité... Nous voilà donc à 6 (7 avec le conducteur) dans un break, Florine dans le coffre avec les sacs. Après trois minutes, le chauffeur évite de justesse un barrage de pierres, les manifestants nous courent après le véhicule en jetant des pierres !
Alors qu'on se croit hors d'atteinte, une fourgonnette nous rattrape, bloque la route, nous fait descendre et ... crève les pneus du taxi !
Les jambes flageolantes et le coeur bondissant nous effectuons donc les 2 kilomètres qui nous séparent du village, à pied et bien chargés.
Un second Taxi s'arrête à notre niveau. Un peu échaudés de notre première tentative, nous hésitons à monter mais il nous assure qu'il connait des petits chemins alternatifs... C'est reparti pour un tour !! Après une pause essence, une mini interview par Radio Onda Azul et "l'appel à un ami" du Taxi pour prendre la température du secteur, nous arrivons sans emcombres à Ilave, où nous prenons enfin notre bus pour Puno !

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