Après trois jours "into the wild", La Paz nous apparait comme une immense fourmillière nichée au creux des montagnes.
Déambulant parmi une agitation citadine ordinaire, nous découvrons des coins pittoresques, tel que le marché Buenos Aires, qui répend ses artères à perte de vue. Nous errons des heures dans un joyeux bazar à la logique bien singulière : la viande côtoie des chaussettes (évidemment, on oublie notre précieuse chaîne du froid!), les fruits et légumes sont au milieu des jouets, les chiens rôdent autour du stand de tripes et têtes de moutons écervelées... et le tout semble géré de main de maitre par des "mujeres" chapeautées !
Nos pas nous guident ensuite au Cimetière municipal, dont les allées arborées sont un véritable havre de paix (c'est sûr, les morts ne font pas de bruit, me direz-vous!!!). Autre pays, autre moeurs, les sépultures sont des petits "immeubles" remplis de casiers dans lesquels les familles viennent glisser jouets, sodas gateaux "pour faire plaisir au défunt et approvisionner son âme". Des joueurs de Charango (petite guitare locale) et vieilles dames déambulent dans les allées pour proposer leurs services (chanson à thème, prières) aux familles qui viennent se recueillir. Atypique donc, et ceci est un euphémisme puisqu'en nous arrêtant dans une allée nous faisons une rencontre morbide : le gardien nettoie un cercueil pendant que son hôte est au sol, squelette à l'air, prêt à partir pour l'incinération...Au secours...
Nous prenons nos jambes à notre cou et partons nous réfugier en terrasse, là ou les jus sont frais et les empanadas moelleux !
Quelques jours de détente donc, ponctués de ballades au milieu des voitures, des foetus de lamas et autres fioles magiques du marché aux sorcières et de soirées animées dans les petites restos du coin.



Déambulant parmi une agitation citadine ordinaire, nous découvrons des coins pittoresques, tel que le marché Buenos Aires, qui répend ses artères à perte de vue. Nous errons des heures dans un joyeux bazar à la logique bien singulière : la viande côtoie des chaussettes (évidemment, on oublie notre précieuse chaîne du froid!), les fruits et légumes sont au milieu des jouets, les chiens rôdent autour du stand de tripes et têtes de moutons écervelées... et le tout semble géré de main de maitre par des "mujeres" chapeautées !
Nos pas nous guident ensuite au Cimetière municipal, dont les allées arborées sont un véritable havre de paix (c'est sûr, les morts ne font pas de bruit, me direz-vous!!!). Autre pays, autre moeurs, les sépultures sont des petits "immeubles" remplis de casiers dans lesquels les familles viennent glisser jouets, sodas gateaux "pour faire plaisir au défunt et approvisionner son âme". Des joueurs de Charango (petite guitare locale) et vieilles dames déambulent dans les allées pour proposer leurs services (chanson à thème, prières) aux familles qui viennent se recueillir. Atypique donc, et ceci est un euphémisme puisqu'en nous arrêtant dans une allée nous faisons une rencontre morbide : le gardien nettoie un cercueil pendant que son hôte est au sol, squelette à l'air, prêt à partir pour l'incinération...Au secours...
Nous prenons nos jambes à notre cou et partons nous réfugier en terrasse, là ou les jus sont frais et les empanadas moelleux !
Quelques jours de détente donc, ponctués de ballades au milieu des voitures, des foetus de lamas et autres fioles magiques du marché aux sorcières et de soirées animées dans les petites restos du coin.




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