Après un rapide passage à Santa Cruz, grande ville dynamique sans trop d'intérêt, nous nous envolons vers Sucre.
" Bienvenidos en la Ciudad Blanca"
Ce message à l'aéroport nous ouvre les bras d'un petit bijou suspendu à 3600 mètres d'altitude, après une demi-heure à surplomber une cordillère désertique.
Des rencontres nous avaient dépeint une Bolivie moyenageuse, à la population hostile, nous tombons sous le charme d'une ville coloniale paisible dans laquelle nous passons quelques jours à flâner et nous replonger dans l'espagnol. La Bolivie que l'on découvre est contrastée de "mamitas" traditionnelles portant enfants et provisions dans des tissus fluos, de voitures "tunnées" dont les décibels crachent une cumbia typique, de pots déchappement noirs et malhodorants ainsi que d'un bazar de petites échoppes dont les prix défient toute concurrence.
Il faut quand même l'admettre, avec les 7° ambiants, le froid qui nous glace au saut du lit (chauffage? de quoi vous parlez?) le choc thermique est un peu rude. Gants et bonnets sont vite enfilés.Quand à notre digestion, elle est mise à l'épreuve de quelques cantines typiques.
Dimanche, direction Tarabuco, à 60 kilomètres de Sucre, où se déroule le plus grand marché artisanal de la région.
8 bolivianos (80 centimes d'euros) donnés au chauffeur d'un bus décati, voilà notre passeport pour une heure de trajet dans la pampa, on ne peut plus...local.
Odeur acre de la coca mastiquée, femmes arnachées de sacs partant vendre leur production, et familles qui esquissent un sourire (édenté) en voyant les cinq blancs-becs Decathlon que nous sommes rejoindre le convoi.
La flûte des andes ne tarde pas à s'échapper des hauts-parleurs grésillants.
On sourit.
Le tableau est complet.
Le marché en lui-même nous livre un bel aperçu de l'artisannat bolivien : guêtres, ponchos, bonnets...tout est tricoté main ! Alors que certains ne resiste pas à l'appel des emplettes, d'autres attendent de trouver LE bonnet en poils de lama idéal.
Tout le monde s'accorde sur un arrêt "ragoût local" à 35 centimes dans un boui-boui, dont la tenancière essuie les couverts dans son tablier entre chaque client.


" Bienvenidos en la Ciudad Blanca"
Ce message à l'aéroport nous ouvre les bras d'un petit bijou suspendu à 3600 mètres d'altitude, après une demi-heure à surplomber une cordillère désertique.
Des rencontres nous avaient dépeint une Bolivie moyenageuse, à la population hostile, nous tombons sous le charme d'une ville coloniale paisible dans laquelle nous passons quelques jours à flâner et nous replonger dans l'espagnol. La Bolivie que l'on découvre est contrastée de "mamitas" traditionnelles portant enfants et provisions dans des tissus fluos, de voitures "tunnées" dont les décibels crachent une cumbia typique, de pots déchappement noirs et malhodorants ainsi que d'un bazar de petites échoppes dont les prix défient toute concurrence.
Il faut quand même l'admettre, avec les 7° ambiants, le froid qui nous glace au saut du lit (chauffage? de quoi vous parlez?) le choc thermique est un peu rude. Gants et bonnets sont vite enfilés.Quand à notre digestion, elle est mise à l'épreuve de quelques cantines typiques.
Dimanche, direction Tarabuco, à 60 kilomètres de Sucre, où se déroule le plus grand marché artisanal de la région.
8 bolivianos (80 centimes d'euros) donnés au chauffeur d'un bus décati, voilà notre passeport pour une heure de trajet dans la pampa, on ne peut plus...local.
Odeur acre de la coca mastiquée, femmes arnachées de sacs partant vendre leur production, et familles qui esquissent un sourire (édenté) en voyant les cinq blancs-becs Decathlon que nous sommes rejoindre le convoi.
La flûte des andes ne tarde pas à s'échapper des hauts-parleurs grésillants.
On sourit.
Le tableau est complet.
Le marché en lui-même nous livre un bel aperçu de l'artisannat bolivien : guêtres, ponchos, bonnets...tout est tricoté main ! Alors que certains ne resiste pas à l'appel des emplettes, d'autres attendent de trouver LE bonnet en poils de lama idéal.
Tout le monde s'accorde sur un arrêt "ragoût local" à 35 centimes dans un boui-boui, dont la tenancière essuie les couverts dans son tablier entre chaque client.

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