Potosi

Pour nous rendre à Potosi, nous optons pour un bus local, dont le trajet s'éternise, comme de coutûme en Bolivie.
Petites surprises en cours de route : on fait de la place dans la soute où sont entassés nos sacs pour y mettre un bon gros mouton (vivant!), des jeunes filles montent pour vendre des petits cakes embaumant le bus d'effluves citronnées et des dames font des pauses pipi impromptues sous nos fenêtres en prenant à peine le soin de relever le bas de leurs jupes : Aqui Bolivia (!). Des vallons verdoyants succèdent à des montagnes aux couleurs ocres, cuivrées et rosées, le paysage défile entrecoupé de visions médiévales d'hommes et de femmes labourant les champs avec leurs bêtes de somme au milieu de nul part.
Dès notre arrivée dans la ville la plus haute du monde (4090 mètres), bien que gagnés par un charme baroque, la "altura" met nos poumons à rude épreuve. C'est donc à un rythme bien tranquille et ponctué de moult pauses que nous visitons le couvent Santa Teresa, la Casa de la Moneda et regardons stupéfaits les dizaines de fanfares surgir des ruelles toute la journée... Et comme la culture, ça épuise, un détour par "l'Ojo del Inca" une source chaude volcanique est le bienvenu.
Quand la température descend en flèche à la nuit tombée et que nous reculons au maximum le moment de rejoindre nos chambres gelées, nous nous refugions dans les restaurants, où nous apprécions la gastronomie potosine : viande de lama, soupes de "verduras y quinoa" et surtout, surtout les churros au dulce de leche ( la confiture de lait locale, pour laquelle Florine se damnerai !!).

Moule à frapper les osties, couvent de Santa Teresa


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