Les proches peuvent en temoigner, ça fait des années qu’on en parle, nous y voilà. Dès l’arrivée à La Havane, il y a un petit je-ne-sais-quoi qui nous met en joie.
Une fois les sacs posés chez Rolando, un cubain qui possède une casa particular ( maison d’hôtes ) avec vue sur les toits de la ville, nous partons en direction de la vieille Havane : les gens assis sur les paliers, les cris des marchands de légumes ambulants qui résonnent, les vieilles Maquinas américaines, les facades décrépies, une température que la tombée de la nuit ne suffit pas à faire baisser et un fond de musique qui s’échappe des bistrots…tout semble déjà familier.
Si dans un premier temps nous jouons aux apprenties touristes, nous nous balladons au coucher du soleil sur le malecon et montons dans des coco-taxis pour aller chercher une glace à l’autre bout de la ville, nous apprenons bien vite –pas mal à nos dépens- les particularités du système cubain : la double monnaie, les jineteros (sorte de raccoleurs qui embobinent les touristes pour leur extorquer quelques euros), les magasins d’état dont les étagères sont toutes plus désolantes les unes que les autres, … Puis nous nous mettons à l’heure locale : prendre les taxis collectifs aménagés dans les vieilles Chevrolets, manger des peso pizza à 40 centimes, des glaces à 20 et négocier les prix !
























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