Le hasard veut qu´on arrive à la Havane en plein festival du cinéma francais. Ça tombe plutôt bien, on commençait à manquer de salles obscures et de francophonie. Comme l’état considère la culture comme un droit, le cinema est donc un loisir populaire et économique (une séance coûte 2 pesos de moneda nationale , soit 8 centimes d´euros). Nous profitons donc d’une sélection pointue sous-titrée en espagnol, et à la sortie, discutons avec des étudiants francophiles désireux d´ échanger dans la langue de Moliere. Nous faisons ainsi la rencontre du très enthousiaste Onailys qui nous raccompagne le long du Malecon, tout en nous posant un tas de questions sur la culture française, afin de préparer un prochain oral à l’alliance française.
De notre côté, nous faisons aussi une première immersion dans les us et coutûmes cubaines car, sur les trente minutes que durent notre retour, notre nouvel ami est interpellé quatre fois pour un contrôle de police. La raison : il est interdit de côtoyer des touristes, sous peine d´être immédiatement suspecté de harcèlement…

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